We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Le roi du Mali

by Gaya

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €10 EUR  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Le roi du Mali

    Includes unlimited streaming of Le roi du Mali via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 8 days
    Purchasable with gift card

      €10 EUR or more 

     

1.
QUELQUE CHOSE A CHANGÉ Ca ne tient à rien Ca ne se voit pas Je ne le porte pas sur moi Il ne pèse pas lourd Tout ce chaos autour La pluie qui ruisselle Je ne la sens pas Je la lèche sur mes doigts Flou dans l’air autour Flou que je respire Quelque chose a changé Quelque chose a changé X2 Est ce dans la lumière En battant le fer Une faille au creux de moi Fragile sous mes pas Quand je marche seule Quelque chose a changé Une odeur nouvelle Presque imperceptible Tapie sous les éclats Juste à fleur de peau Comme derrière mon dos Quelque chose a changé Quelque chose a changé X4 Pour trouver son souffle Ma voix qui se bat Elle chante à la mort parfois Comme une drôle de brume Quelque chose a changé X8
2.
PUISQUE RIEN NE DURE Il nous reste au détour d’un livre Quelques mots en relief Et ces gestes qui malgré nous trahissent Sous la peau quelques restes De nos anciens Festins de rois Puisque rien ne dure X3 Que la mer qui s’étend sur le sable Il nous reste les terres brûlées Où nos âmes se prélassent Il nous reste la candeur des blés Et au loin quelques traces De nos anciens Combats de rois Puisque rien ne dure X3 Que la mer qui s’étend sur le sable Il nous reste la quête du Graal Il nous reste le vent dans la plaine Il nous reste le bruit des vagues Il nous reste le chant des sirènes Il nous reste le retour de flamme Puisque rien ne dure X3 Que la mer qui s’étend sur le sable
3.
LACRYMA CHRISTI Suis je partie trop loin Pour revenir sur mes pas J’ai contourné le pont Semant quelques vestiges Plus la route sera longue Escarpée et amère Plus les traces sur le corps Effaceront les regrets J’ai gardé des trésors qui demeurent invisibles Enfouis sous des rivages Aux dessins incertains Que j’ai serré si fort Que j’en garde l’empreinte Des cailloux translucides Et du sable mouvant A l’abri des soupçons L’abri de la lumière Lumineuses envolées Aux couleurs atlantiques A l’abri des soupçons J’avais tressé des lianes Dans le ciel de mon île Espérant follement Que tu t’y accrocherais Que tu accosterais Les mains pleines, le cœur vide Bras ouverts, en dansant Frôler les parapets Ne saurait nous suffire Pour contourner les failles Il faudra reposer Les pleurs, les chutes libres Le coeur, son soupirail Quand je presse le pas Même la mer se retire A l’abri des soupçons L’abri de la lumière Lumineuses envolées Aux couleurs atlantiques Garder autant de mots De gestes que de regards Que de lésions profondes Incrustées sous la peau Je prie qu’aucun oiseau Ne puisse me retrouver Quand je rentre au pays Comprenez-vous la nuit ? Mes larmes coulent à l’envers Tandis qu’à terre je verse Le vin de ma jeunesse Le Lacryma Christi Le vent rentre au pays Il me souffle le sens Les lueurs de mon île S’avancent à l’infini A l’abri des soupçons Le poids de la lumière Lumineuses envolées Aux couleurs atlantiques A l’abri des soupçons Le prix de la lumière Lumineuses envolées Sur un lit atlantique A l’abri des soupçons L’abri de la lumière Lumineuses envolées Sur un lit atlantique A l’abri des soupçons
4.
À QUOI ÇA SERT ? Quand je suis triste, je la regarde Rien ne se passe, les mouettes qui planent Me fileraient plutôt le bourdon Et le vent siffle à l’unisson Les bigorneaux se prennent pour des rois Les pêcheurs de crabes aux abois Le bleu transperce les nuages Au dessus de cette dame qui n’a plus d’âge A quoi ça sert, à quoi ça sert ? Rien ne bouge, c’est la rengaine Les vagues déferlent sur la grève A un rythme qui indéfiniment dépose les heures au firmament Elle ne changera jamais de place Toujours la même odeur, on se lasse Y’a pas vraiment de scénario Ca manque d’action et de trémolos A quoi ça sert, à quoi ça sert ? Les cris, les rires , les jambes qui passent Les aoûtiens mangent tous des glaces Les parents sachant par cœur Comment faire le plein de bonheur Chacun défend sa construction Des routes, des châteaux, des maisons Mon pull converti en filet Je l’enfile et je sens la criée A quoi ça sert , à quoi ça sert ? Les peaux qui craquent, dorées à souhait Comme des petits Lus, belles à croquer Certaines deviennent carrément blacks Rousse, écarlate … la belle arnaque Un père crie sur la petite Josette Qu’il va la passer par la fenêtre Là, je vous l’accorde quel challenge De trouver une fenêtre sur la berge A quoi ça sert , à quoi ça sert ? Quand le chagrin d’amour lui résiste La mer me prouve qu’il existe Je refuse ce monde égoïste Je nage le crawl, mon cœur insiste Elle fait le ménage à coup de vagues Elle aménage mon vague a l’âme J’oublie Bernard, je ne fais plus l’hermite Mon voisin de serviette chante « Beat it » A quoi ça sert ? à quoi ça sert ? à quoi ça sert, la mer ? à quoi ça sert ? à quoi ça sert, la mer ? à quoi ça sert ?
5.
IL Y A EN TOI Il y a en toi une âme jardinière Les épines des ronces Et la poussée du lierre Il y a en toi du tissu de flanelle Des fils de soie sauvage Des trous dans la dentelle Il y a en toi le diamant et le verre Des fêlures et des courbes Et des courants contraires Il y a en toi des batailles navales Une porte battante L’odeur d’un vieux journal Il y a en toi le p’tit bonheur la chance Des pas de funambule Et comme une évidence Il y a en toi des dièses et des bémols Des électrons libres La douceur de l’automne Il y a en toi des vases de porcelaine La chute d’un mur Une lune trop pleine Il y a en toi des tas de prénoms Le diable et sa queue Des points de suspensions Il y a en toi une liberté altière Une vie entre les lignes Et de vieilles chimères Il y a en toi mes atomes crochus Une belle marge blanche Et nos anges déchus
6.
LE ROI DU MALI Il se prenait pour le roi du Mali Débarquait quand il était pris D’une envie de la toucher D’un besoin de s’envoler Dans une contrée folle et sauvage Dans la plaine et dans ses ombrages Il venait sans même crier gare Comme un chien perdu dans une gare Il se prenait pour le roi du Mali Retournait après quelques nuits Dans sa case autour de son feu Avec ses gri-gris au milieu Il ne prenait même pas le temps De se déchausser en entrant Est ce qu’il pouvait changer de peau Comme de couvercle ou de chapeau ? Tu te prends pour qui ? T’es pas le roi du Mali, non, pas le roi du Mali Il se prenait pour le roi du Mali Elle l’accueillait dans son saari Comme un bonus que la vie offrait Comme un facteur qui apportait Une petite graine de l’équateur Un arbre étrange, d’autres couleurs, Qui pousse sans même s’enraciner Un arbre a t’il peur de pousser ? Tu te prends pour qui ? T’es pas le roi du Mali, non, pas le roi du Mali Est ce qu’il était le roi du Mali ? En tout cas, elle vit petit à petit Sa couronne qui s’effritait Les trous dans la cape qu’il portait L’arbre immense perdit sa parure Le vert restait pourtant si pur Mais ses feulles tombaient une à une
7.
T’ES QU’UN FANTÔME On a beau en faire des tonnes Forcer le trait pour qu’elle s’étonne L’emmener au-dessus des nuages Quand le soir tombe elle déménage Ou même lui faire plein de surprises L’embarquer voir la tour de Pise Lui faire visiter les égouts De Paris elle n’a plus le goût On a beau tous se relayer Quand elle veut fermer ses volets Qu’il meurt qu’il vive ou bien qu’il vente Dans son regard la vie la hante On a beau chercher des astuces Comme l’inscrire a des cours de russe Ou l’emmener à la patinoire C’est comme si elle restait dans le noir Mémé t’es un qu’un fantôme Qui ne sait même pas voler Tu te cognes dans le coin des choses, Tu ne sais même pas pleurer X2 Bien sûr elle voit ses petits enfants Souvent elle ne fait pas semblant Elle prend même un certain plaisir A rigoler ou à sourire Ou bien elle suit ses émissions Comme si c’était une rémission En regardant les jeux olympiques Elle tourne la tête elle lui réplique Elle ne se laisse jamais aller A traîner sans même s’habiller Elle va toujours chez le coiffeur Mais il y a de la terre dans son cœur Elle lui parle sans nous en parler Son odeur pourrit l’oreiller Elle le questionne en toute raison Pour qu’il lui trouve des solutions Mémé t’es un qu’un fantôme Qui ne sait même pas voler Tu te cognes dans le coin des choses, Tu ne sais même pas pleurer X2 Depuis 20 ans qu’elle vit sans lui Après 60 ça lui suffit Alors elle a fait ses bagages Et dans sa tête elle déménage La nuit quand il s’étend sans bruit Comme une plume sur son couvre lit Elle sert contre elle ses bagages Bientôt en vrai elle déménage
8.
TOUT À PERDRE Ses cactus qui trônent le piquent Ses pics d’humeur la détrônent Sa face qui se voile la hérisse Ses piquants se hissent sur son trône Elle cherche la petite bête qui se terre Qui s’enroule au fil de ses silences Il creuse un terrier et s’enterre Quand elle s’envole dans l’avenir immense Est ce qu’ils ont tout à perdre ? Elle vomit des opus hystériques Quand il crache un venin obscur Les palissades deviennent oniriques Entre eux deux s’entassent les ratures Il hisse la voile de tempête Elle lacère le coeur de ses absences Elle n’ a plus le corps à la fête quand il fuit dans l’avenir immense Est ce qu’ils ont tout à perdre ? Il s’enfuit sur ses grands chevaux Quand elle galope à contre-sens Vu du ciel , ça semble rigolo Vu de la chambre, c’est la désespérance Est ce qu’ils ont tout à perdre ?
9.
INSULAIRE EN DEDANS C’est une route que je connais par cœur Un parcours aux longues heures Les chevaux plantés dans les marais Des cigognes aux pylônes, nichées De vieilles écluses à l’abandon Les chenaux qui découpent l’horizon Puis comme une frontière L’autre monde un peu magique Voici la route côtière Ou l’Océan est Atlantique Il y a un pont à traverser Et c’est souvent une aventure Entre le vent et les marées Tu sens bien tanguer ta voiture Voilà mon île déjà s’approche Je sens la fin de route si proche Ca y est je quitte le continent Je suis insulaire en-dedans Mon île est populaire Elle est nature, tout en lumières Et de son viaduc à son phare Elle préserve sa beauté sans fard J’aime l’odeur de ses bois Mêlée à celles des rivages Les fins de journée qui flamboient Et ce calme après l’orage Quand l’océan est en roue libre Et les mouettes en équilibre Je vis sur une île coupée du monde Entre le vent et les marées Sous les étoiles, la lune est blonde Je sens mon corps s’y ancrer Laisser mon île faire son effet Et sa lumière me traverser Les vagues m’apaiser lentement Je suis insulaire en dedans L’hiver, l’île affronte seule les éléments Ils se déchaînent et la harcèlent Mais elle résiste effrontément La lutte est un peu clandestine Laissant des traces de ces combats Comme ces vieux arbres qui s’obstinent Tordus par les coups de tabac Puis la chaleur va s’installer Le joli décor repousser Toutes ces grappes de roses géantes Parmi lesquelles fleurissent les tentes C’est une force d’attraction comme une faiblesse, une pulsion Tel un instinct de migration mon île m’appelle à l’unisson Les vents me ramènent doucement Sa terre me manque bien souvent Je suis accro depuis longtemps Je vis sur une île coupée du monde entre le vent et les marées Sous les étoiles, la lune est blonde Je sens mon corps s’y ancrer Les vents me ramènent lentement Sa terre me manque bien souvent Je suis accro et pour longtemps Je suis insulaire en dedans
10.
La mer 04:22

about

Authentique et multicolore, Gaya a ses racines bien ancrées dans la terre d’Oléron, et son chant mi rêche, mi suave met en relief les mélodies de ses chansons douces amères, teintées d’ironie, que la musique habille avec profondeur et finesse.

Elle se balade, légère (titre de son 1er Album), dotée d’une sensibilité toute singulière, pour nous conter sa féminité, nous parler d'humanité, de rencontres, comme avec le Roi du Mali, titre de son 2ème album.

Le voyage vaut d'être partagé, et le retour vous laisse un goût nouveau dans le coeur, une vraie rencontre, ou plutôt une rencontre vraie.

credits

released September 22, 2016

license

all rights reserved

tags

about

Gaya Pontault Combault, France

contact / help

Contact Gaya

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Gaya, you may also like: